Le vent a emporté l’automne naufragé
Dans un hiver bouche bée givré de frais
L’oiseau-regard cherche un vain perchoir
Volette oisif et se recroqueville
Et ne trouve rien à lire en blanc et noir
à peine du corbeau un rauque
grincement
S’affiche en fond sonore à l’écran
Demain on éteindra le sapin de Noël
Jusqu’aux prochaines guirlandes
Consolé de journées plus grandes
Impatient de primevères et de cigognes nouvelles
mercredi 2 janvier 2019
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