L’humanité bouge à peine
Seul l’oiseau muet file à cent à l’heure
Dans le matin vif la verdure a son royaume
Dans le matin vif la verdure a son royaume
L’herbe conquérante assoit
ses confins en douceur
La rivière roule ombres et reflets
Un souffle apporte son mystère
Diaphane dans
une aube improbable
Comme un voile sur
les épaules nues du matin
Parfum de
Golconde sourire de Joconde
L’esprit d’un
tropique flotte en paradis
Offrant en confidence
à Shéhérazade
Plus que les senteurs
de l’Orient :
L’invisible haleine des tilleuls en fleur
dimanche 23 juin 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire