vendredi 30 août 2019

ONDOYANT ET DIVERS

Le monde soudain s’est fait petit
à la même geôle je suis le condamné à vie
Des bois des sentiers la conquête il me reste l’envie
Fouler l’herbe et la feuille c’était mes tapis d’orient
La nature de ma fenêtre est hélas univers moins riant

La poésie en mon grand âge me tient encore la main
Sa fragile vigueur et mes grisailles devisent chaque jour
Il me reste l’air que je respire le cinéma des saisons
Le passage vigilant des miens sourit à mes lendemains
L’eau est mon miroir et l’air que je respire mes aventures venues de loin
D’une voix enrouée mon univers rétréci parle d’autre chose

vendredi 30 août 2019

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