à la même geôle je suis le condamné à
vie
Des bois des sentiers
la conquête il me reste l’envie
Fouler l’herbe et la
feuille c’était mes tapis d’orient
La nature de ma
fenêtre est hélas univers moins riant
La poésie en mon
grand âge me tient encore la main
Sa fragile vigueur et
mes grisailles devisent chaque jour
Il me reste l’air que
je respire le cinéma des saisons
Le passage vigilant des
miens sourit à mes lendemains
L’eau est mon miroir
et l’air que je respire mes aventures venues de loin
D’une voix enrouée mon
univers rétréci parle d’autre chose
vendredi 30 août 2019
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