Voyager immobile blasé
mais sensible
Suivre l’itinéraire
qui bégaie son chemin
à peine lassé de vieilles accointances
Quand la flèche d’un
vol
Vient rassurer la mémoire
Le jour et la lumière
sont un jardin à cueillir
Dons de la
cartomancienne muette qui
Sert aux curieux les
primeurs des saisons
La première violette
le lupin alourdi
Et le merle plus
rapide que les secondes
Les pensées glissent dans la voilure
Dans l’opium des calmes marins
La mer épouse le ciel
les dieux sont invités
Prier ou se taire voilà
la question
mardi 10 septembre
2019
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