Par quels chemins usés mon être es-tu passé
Scrutant ces
carrefours que je ne lis plus
Je reste là anxieux
de réponses qui sauvent
Existaient-ils les
paysages lourds d’antiques respirations
Et de sublimes
harmonies qui vous figeaient muet
Les prodiges
aveuglants rencontrés qu’on n’osait rêver
Était-ce ma vie ou les ai-je pêchés de
mon sommeil
N’en reste-t-il que feuilles
mortes répandues
Qui parmi les tombes indifférentes
s’évanouiront
S’effaceront-ils mes
paysages et leurs visages perdus
Comme un bol d’air
ai-je respiré ma vie impalpable
Sont-ils au musée des
reliques mes paysages mes visages
A mes semelles il
reste poussière et boue des chemins
L’écran qui s’éteint
a-t-il affiché tous ses fantômes d’images ?
lundi 30 septembre 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire