Ce n’est pas la
froidure
Ni le jour trop tard venu
que j'abhorre
C’est le calendrier
inexorable
Qui coupe ses ailes au
soleil
Qui use les reliefs du jour
Et convoque la nuit
Quand on vivrait bien
encore
Au soleil la beauté
parlait plus fort
Aujourd'hui elle est chambre
de malade
Et le monde fait silence
Pour ne pas déranger
la tristesse
jeudi 3 octobre 2019
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