A quoi bon parler d’automne
De la feuille qui
tombe monotone
Du gazon déjà enseveli
de sève morte
Du ciel gris comme un
goulag de Sibérie
A quoi bon parler d’automne
Des averses en
sanglot sur la vitre
D’un jour de reclus sur
lequel mieux vaudrait
Peut-être se fermer
de tristesse
A quoi bon parler d’automne
Quand franchir à
pieds secs le gué
Jusqu’aux saisons souriantes
Est la chimère
insensée
Pourtant la forêt
incendiée de couleurs folles
Qui comme un nouveau
voyage
Fera battre encore le
cœur du paysage
Ne vaut-elle pas qu’on lui fasse
Encore cette fois bon
visage ?
mardi 8 octobre 2019
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