Tu entendais s’égrener une sonate soyeuse
Abstraite comme une pyramide une cathédrale
vide
Tu suivais la route bariolée vers la ville ou
la forêt
Où ta quête de dormeur embrumé se perdait
Tu suivais la route indistincte ses panneaux
barbouillés
La tête n’y était pas qui rêvait de beauté nue
De peintures innombrables comme les dents-de-lion
Au tout-premier printemps avec son ciel tout
bleu
Tu entendais sa voix comme une caresse sur ta
joue
Son haleine au parfum de miel appelait les
baisers
Et l’heure ne comptait plus que tu voulais sans
fin
Sur le chemin du retour ta tête était un chant
d’oiseaux
L’automne est clément où tu tournes en rond
L’air qui a des vertiges s’en va à pas lents et
craintifs
Hier est passé que tu n’as pas reconnu
Le désert a grandi tu vois jusqu’au lointain
Non tu n’as pas de question
mercredi 16
octobre 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire