Dans les brouillards du temps
Ont-ils retrouvé sur le sentier herbeux
Leurs avelines préférées
Et les agneaux des bergeries
Eux qui avaient semble-t-il la clé
De chaque porte nouvelle
Eux qui connaissaient par cœur
Les paroles où l’étape s’attarde
Qui aux profondeurs du puits
Étanchaient la soif d’apprendre
Des passants aux yeux brillants
Rêvant d’antipodes insondables
Lisent-ils en Alexandrie près de Gutenberg
Les incunables les parchemins
Les feuilletons à deux sous qui les font sourire
Pour oublier les fausses sagesses d’ici-bas
Ou goûtent-ils les miels de la mort
Les yeux toujours ouverts
Sur le bleu infini des bonheurs d’ici-bas
Qu’ils n’ont pas emportés
dimanche 23 février 2020
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