
Eh oui ! Tous ces temps mouillés, ça vous sollicite très fort l'évasion, la belle, jusqu'au bleu d'été, jusqu'au rouge des coups de soleil ou jusqu'à celui du homard. Ou alors on s'écroule dans la sieste asthénique, dans la bouillie de porridge d'une après-midi gris souris, tandis que le livre qui vous ouvrait son coeur vous tombe des mains, alors que s'égrènent les notes silencieuses d'un morphéon moëlleux.
Pêcheurs d'étoiles
Jusqu’à l'indicible sans frontière
Jusqu’à l'été dans son ciel de lit
être des voyageurs essoufflés d'avoir osé
Au fil de Bételgeuse ou d’Orion
Voyager en silence
Brins de souffle dans le cou des galaxies
Jusqu’à l'été dans son ciel de lit
être des voyageurs essoufflés d'avoir osé
Au fil de Bételgeuse ou d’Orion
Voyager en silence
Brins de souffle dans le cou des galaxies
Marcher jusqu’à l'indicible sans frontière
Sept lieues dans l'indigo du ciel à prendre
Et dans l’herbe impalpable
Dans le jardin d’Eden
Marcher encore jusqu’aux fleurs de la nuit
Sept lieues dans l'indigo du ciel à prendre
Et dans l’herbe impalpable
Dans le jardin d’Eden
Marcher encore jusqu’aux fleurs de la nuit
Pour avec toi respirer
L’ivresse bleue de l’infini
L’ivresse bleue de l’infini
mercredi 5 décembre 2007