Quel temps à faire pousser l'herbe ce serait aujourd'hui, si ce n'était pas l'hiver et si c'était l'Irlande. Cette herbe si belle qu'on en brouterait, si l'on avait de longues, longues oreilles !
Mais alors, le "Paddy" remplacerait l'eau des torrents au goût de tourbe millénaire et l'on s'enivrerait (avec modération bien sûr ; juste assez pour voir les Leprechauns roses danser sur la lande) sans avoir mal à la tête.
Il y a de la magie dans la verte Irlande !
EIRINN
Plus grande est la terre ici
L'âme est de brume l'âme est de vent aussi
Aux regards qui voient plus loin
Ciel et enfer sont des voisins
L'étrange mange dans la main
Le ciel est descendu sur terre
Dieu respire dans chaque pierre
Le lac est un monde si grand
Montagne et forêt dorment dedans
Le passé couleur d'ajonc et de bruyère
S’en va mourir dans la tourbière
L'océan violet parle chagrin
La baie endort dans ses embruns
Les murailles couleur grisaille
Les maisons blanc horizon
Le temps n'arrête jamais
Dans la baie de Galway
Les femmes de marins chaque jour
Ont dans les yeux des tempêtes
Et des tourments d’amour
Les flots chantent que l'homme seul est grand
La mer à perte de monde est son sang
La chaumière est rouge au bord de l'océan
La liberté galope avec l'enfant
Elle est cheval crinière au vent
Capé de vent hérissé
Le Roi bélier de conques couronné
Par-dessus les monts de nuit
Toise les vanités
Sur son rocher d’éternité
1 commentaire:
Paraît il je n'ai pas la fibre poètique. En tout cas c'est ce que j'ai pu en déduire des cours de français sur la poésie. Ou alors c'est juste que décomposer un poème me sidère. Comme si on ne pouvait pas voir la beauté d'un vers sans chercher par quelles allitérations, assonances ou métaphores l'effet est il produit. Les poèmes sont comme la magie, si on les décortiquent toute la beauté disparaît. D'ailleurs celui ci est rempli de magie et donne envie d'aller à la découverte de l' Irlande. =) Mais je ne suis pas près d'y aller. Bonne après midi.
Ta petite fille qui t'aime. Ludivine. =)
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