Accusé de tout, calomnié, écrasé comme fourmi, étouffé parce qu’il voulait respirer, torturé parce qu’on trouve toujours un bourreau, l’homme s’est dressé pour protéger les siens et la terre qui l’avait nourri, parce que l’on n’efface pas la liberté du cœur des hommes.
LIBERTé
Sous la bombe et le char
Sous l’obus des canons
Il y a
Il y aura
En miettes
En éclats
En éclaboussures
D’encre et de sang
Sur les pavés
Sur la plage
Sous l’herbe des cimetières
Il y a
Il y aura toujours
Un lac de larmes
Un grand cri de silence
La dentelle grise des balles
Sur les murs
La raison rouge du bourreau
La cage les barreaux
Il y a
Il y aura toujours
De l’encre et du sang
Pour écrire
Mille fois
Ton nom
Et l’oiseau évadé
Et l’oiseau qui renaît
Qui repousse comme fleur en mai
Qui ne se tait jamais
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