dimanche 23 mars 2008

J'écris ton nom !


Accusé de tout, calomnié, écrasé comme fourmi, étouffé parce qu’il voulait respirer, torturé parce qu’on trouve toujours un bourreau, l’homme s’est dressé pour protéger les siens et la terre qui l’avait nourri, parce que l’on n’efface pas la liberté du cœur des hommes.


LIBERTé

Sous la bombe et le char
Sous l’obus des canons
Il y a
Il y aura
En miettes
En éclats

En éclaboussures
D’encre et de sang
Sur les pavés
Sur la plage
Sous l’herbe des cimetières

Il y a
Il y aura toujours
Un lac de larmes
Un grand cri de silence
La dentelle grise des balles
Sur les murs
La raison rouge du bourreau
La cage les barreaux

Il y a
Il y aura toujours
De l’encre et du sang
Pour écrire
Mille fois
Ton nom

Et l’oiseau évadé
Et l’oiseau qui renaît
Qui repousse comme fleur en mai
Qui ne se tait jamais

samedi 22 mars 2008


Aucun commentaire: