Un ami est parti ce matin pour le grand voyage...
VOYAGE
Par la fenêtre est venu l’hôte tranquille
Le soleil invité pour traverser les cimetières
Avec ses calmes semailles et la paix de l’été
Quand le gel entre dans le cœur
Au pays de la pluie sur les visages
Quand l’encens envahit l’air des vivants
Quelle déraison quel désordre là où hier
Quand l’encens envahit l’air des vivants
Quelle déraison quel désordre là où hier
Les mots étaient la main tendue le cœur ouvert
Quand le regard laissait voir l’humain de passage
Quel désordre le souffle aveuglé l’air qui se noie
Quand le regard s’interroge et comprend
Dans l’inconnu sauvage
Dans un adieu qu’on ne dira plus
Il n’y aura plus l’odeur du pain chaud qu’on respire
Ni les rayons nouveaux revenus dans le matin
Ni les soirs qu’on interroge pour savoir les lendemains
Toi soleil qui es resté pour un cercueil moins lourd
Toi qui sais derrière les soirs l’arrivée des aurores
Tu sais qu’après la nuit les enfants riront encore
Sous les arbres refleuris
mercredi 9 septembre 2009
Quand le regard laissait voir l’humain de passage
Quel désordre le souffle aveuglé l’air qui se noie
Quand le regard s’interroge et comprend
Dans l’inconnu sauvage
Dans un adieu qu’on ne dira plus
Il n’y aura plus l’odeur du pain chaud qu’on respire
Ni les rayons nouveaux revenus dans le matin
Ni les soirs qu’on interroge pour savoir les lendemains
Toi soleil qui es resté pour un cercueil moins lourd
Toi qui sais derrière les soirs l’arrivée des aurores
Tu sais qu’après la nuit les enfants riront encore
Sous les arbres refleuris
mercredi 9 septembre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire