L’ODEUR DU PASSé
Il faudrait gratter sous les feuilles
Elles ont gardé des couleurs
Pour trouver peut-être
Le soleil des gouaches
Et l’été qui s’accroche
Aux heures pourrissantes
Feuilleter les calendriers inutiles
Déterrer sous les cartes et les plans
L’odeur des menthes qu’on arrose le soir
Le goût sucré de tisane
Dans la paix chaude
D'une naissance nocturne
Juste ne rien dire
Car l’inconnu est vert et profond
Sur la Dordogne
Qu’embrasse l’à-pic affectueux des falaises
L’ancienne porte s’ouvre alors
Des ancêtres qui au loin nous guettaient
le vendredi 13 novembre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire