accents d’hiver
Ciel perdu dans l’air
qui dégouline sa froidure
Chemins perdus des forêts
En habits de verdure
Il reste l’heure qui pèse à passer
Avec son pas gris d’éléphant
Chemins perdus des forêts
En habits de verdure
Il reste l’heure qui pèse à passer
Avec son pas gris d’éléphant
Ses paupières somnolent dans des prisons de silence
Où l’oiseau sans chanson cherche un asile
Les couleurs se sont tues L’automne est piètre jardinier
Saison à charrier par les chemins de neige
Jusqu’au printemps lointain voyageur
dimanche 4 décembre
2011