L’ANCIEN MATELOT
Mon temps est
une pluie sans fin
Mes rêves s’épuisent du voyage
Mes rêves s’épuisent du voyage
Ma chevelure de craie est la falaise figée
Devant les
flots d’un Cap Horn évanoui
Ma parole
frissonne et je n’ai plus de larmes
D’avoir trop
regardé fuir les années
De marbre sont mes nudités de ce jour
Aux soirées du musée je me suis abonnéMa course aventurière n’espère ni écus ni ducats
Des
primevères des violettes je chéris le sourire
L’onde charme
mes contemplations
J’affronte à la télé les tempêtes des autres
J’affronte à la télé les tempêtes des autres
Je chéris la
dent-de-lion et le bouton d’or
Qui parlent d'Equateur au soleil éternel
Qui parlent d'Equateur au soleil éternel
jeudi 22 mars 2012
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