jeudi 27 mars 2014

G. de N.


DE PROFUNDIS

Des sourires logeaient dans ma tête
Des mots  jouaient à Mardi-Gras
Avec la musique pour cavalière
Danseur de rien j’effleurais les instants

L’herbe poussait à son heure
évidente de venue et de couleur
A mes réveils se proclamaient
Les gravures du livre ouvert

J’oubliais que la pensée meurt
Que l’herbe sèche Que se fane la fleur
Que le corps oublie d’être et s’endort
Vers le néant dans un dernier  essor

La saison passe et s’efface Sont de givre
Musique et sourires L’herbe et le livre
Le corps oublie d’être et s’endort
Vivre était de mots Le silence est de mort

mercredi 26 mars 2014