DE PROFUNDIS
Des sourires logeaient
dans ma tête
Des mots jouaient à Mardi-Gras
Avec la musique pour cavalière
Danseur de rien j’effleurais les instants
Des mots jouaient à Mardi-Gras
Avec la musique pour cavalière
Danseur de rien j’effleurais les instants
L’herbe poussait à
son heure
évidente de venue et de couleur
A mes réveils se proclamaient
Les gravures du livre ouvert
J’oubliais que la pensée meurt
Que l’herbe sèche Que se fane la fleur
Que le corps oublie d’être et s’endort
Vers le néant dans un dernier essor
évidente de venue et de couleur
A mes réveils se proclamaient
Les gravures du livre ouvert
J’oubliais que la pensée meurt
Que l’herbe sèche Que se fane la fleur
Que le corps oublie d’être et s’endort
Vers le néant dans un dernier essor
La saison passe et s’efface Sont de givre
Musique et sourires L’herbe et le livre
Le corps oublie d’être et s’endort
Vivre était de mots Le silence est de mort
mercredi 26 mars 2014