La tête de poète
Qui vague comme une mer agitée
Qui vague comme une mer agitée
C’est comme si l’été
gorgé d’Hippocras
gorgé d’Hippocras
Et de Socrate
Se posait sur l’épaule de Descartes
Se posait sur l’épaule de Descartes
Lui disant faudrait
que tu partes
Le printemps bien sûr
tu connais tu es un as
Mais la raison pure c’est
dur
Au mois de mai joli
Vaut mieux que tu t’en ailles
Tu trouverais mal
poli
Que la méthode ou le
discours déraillent
Va en Suède voir Christine
Ici c’est la muse qu’on
lutine
Ici accablée de rimes
la raison défaille
Ici même sur la
mappemonde
La terre est en
couleur et ronde
Rouge et bleue tel un nez de Bacchus
Et fleurie comme
barbe à Carolus
Ici fleurissent des
rimes
Rêver n’est pas un
crime
Ici les syllogismes c’est
pour rire
Thèse antithèse on n’a
pas connu pire
Le printemps bien sûr
tu connais
Mais vaut mieux que
tu t’en ailles
Les Antilles de
Saint-Léger tu ne dois pas aimer
Nerval et la mer d’Italie
point tu ne t’en soucies
Ici insouciance de poète
est sans borne
Et sans éthique qui
vaille
Vaut mieux que tu t’en
ailles
samedi 6 mai 2017
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