Dans les milliers d’années usées
jusqu’à la corde
Se dressait le roc de colosses formidables
Par les Cyclopes amassés pour l’assaut
du ciel
Défiant les tempêtes qui griffent le
masque du soir
Abrités de la peur inconnue on respirait les arômes
Des viandes gagnées sur les créatures cannibales
Dans la nuée qui dérobait aux astres de la nuit
La glace et l’or des lointains bleutésLes femmes foulant pieds nus la tourbe mouillée
Allaient repoussant les épines
crochues
Dans la nuée des cris d’enfants
Jusqu’au lac quérir le présent des nuages
Jusqu’au lac quérir le présent des nuages
Les dieux laissaient goutte à goutte
saigner
Les blessures insondables du temps
En attendant Platon et le bouddha
Siddhartha
dimanche 16 juillet 2017
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