dimanche 16 juillet 2017

LE MASQUE DU SOIR




Dans les milliers d’années usées jusqu’à la corde
Se dressait le roc de colosses formidables
Par les Cyclopes amassés pour l’assaut du ciel
Défiant les tempêtes qui griffent le masque du soir

Abrités de la peur inconnue on respirait les arômes
Des viandes gagnées sur les créatures cannibales
Dans la nuée qui dérobait aux astres de la nuit
La glace et l’or des lointains bleutés


Les femmes foulant pieds nus la tourbe mouillée
Allaient repoussant les épines crochues
Dans la nuée des cris d’enfants
Jusqu’au lac quérir le présent des nuages


Les dieux laissaient goutte à goutte saigner
Les blessures insondables du temps
En attendant Platon et le bouddha Siddhartha

dimanche 16 juillet 2017

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