vendredi 27 février 2009

univers


Et si demain le temps n’était pas là pour compter les jours, le soleil oublierait-il de se lever ? Ne saurions-nous plus les routes familières et l’ornière qui nous guide jusqu’au quotidien ?

éternel retour

Roi qui dicte qui jamais n’interroge
Qui ne dort en chemin quotidien
Savant d’itinéraire et d’astrolabe ancien
Monde imparfait comme une horloge

Qui mordille la peau comme un félin
De givres vifs dans l’éclat des matins
Présent derrière les volets en faction
Déjà rutilant ou triste à profusion

Où seraient-ils les lendemains et l’espoir
La route sûre serait perdue cœur battant
À l’aurore au rendez-vous sans te voir

Tu es la main du temps le sourire qui s’ouvre
L’art endormi sous terre et l’amour qui attend
Les yeux comme un puits dans les salons du Louvre

vendredi 27 février 2009


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