samedi 1 juillet 2017

Dorado




Savane champ de blé
Le couchant ton orfèvre borde de lumière ton regard assoupi
Le temps encore aujourd'hui m’a fait présent d’un livre d’heures

Ébloui sans mot je bois cet instant où tu renais dans l’autre monde
Dans le temple du ciel qui flambe je suis le croyant de l’inconnu

Suis-je l’oiseau le flottement d’un nuage que l’infini dévore
Ou les univers venus des siècles profonds


Suis-je le vautour pacifique aux ailes déployées qui étreignent  l’univers
Ou l’oiseau Quetzalcóatl qui régnait là-bas

Par delà les royaumes de la déesse des fontaines
Aurais-je trouvé ce soir l’El Dorado du songe sans fin

samedi 1er juillet 2017

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