Au crépuscule
Sur la mer un soir
De canicule
Sur cet instant
refermer l’écrin
Sur ce jour lourd
De bonheur
Béat poisson rouge
Dans l’eau ronde
Et claire du bocal
Où les
galets endormis
Propres comme des
sous neufs
Rêvent de la plage
Où l’on sort du bagne
Du zénith à midi pour
Dans le sous-bois
faire surface
Libre enfin de
respirer
L’air précieux
Qui lave la stupeur
des fatigues
Puis tout l’automne
et l’hiver
Sur cet instant
Refermer l’écrin
Pour l’ouvrir enfin après l'hiver
Aux seules blanches nivéoles
Aux yeux verts
lundi 2 octobre 2017
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