Dans le clair-obscur des
chandeliers
Les chamarrures et la moire toujours
Charment les mots dansant au bal masqué
Quand le soleil est incendie
Et quand parle clair et net
L’architecture du monde
Le poème est la basilique
formidable
Ouverte à deux battants
Aux prières faciles qui s’y
recueillent
Mais la vie paisible toujours
espère
Quelque épouvante perverse
quelque orage
Dans l’uniformité des jours trop
lisses
Quelques nuages de cruauté
Ou des rafales des griffures
Sur la douceur naïve d’heures
trop limpides
La vie espère la surprise le
sursaut
Qui ébranle l’abîme frêle des
rêveries
Entrouvrant de mystérieux crépuscules
Les douceurs fugaces d’être Petit
Poucet
Perdu à la nuit tombée à la
croisée
Des chemins où l’on ne sait quelle
voie choisir
Ma poésie savoure la fraîcheur
Et la brûlure des labyrinthes
sonores
Sous les pas de qui cherche
Le silence de la révélation
jeudi
10 octobre 2019
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