Soleil au menu d’hier
quand marcher était un jeu
Surtout si quelque
rencontre parlait en chemin
De la vie nourricière
avec d’exotiques nouvelles
Encore couvert ce ciel
nouveau traîne mes lourdeurs
Est-ce bien toi mon
bras qui ignores mes souhaits
Douloureusement crispé
d’irraisonnable entêtement
Ma jambe tu traînes dans
l’escalier familier
Et ma cuisse endormie
paresse dans les côtes
Champion qu’attend la
retraite grisâtre et percluse
Pour la fortune d’un
ticket de loto ce n’est pas le jour
Mais il faut croire aux
vérités du soleil derrière les volets
Comme si recommençait
le bonheur de vivre
vendredi 11 octobre 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire