Vieillesse frileuse tu
crains de saluer le soleil d’hiver
Venu pourtant vêtir d’or
les secondes qui sommeillent
Parcourues naguère d’un
si bon pas les yeux éblouis
De découvertes ignorant
pièges et embarras pervers
Vieillesse frileuse à
peine entrevue la gaîté des rayons
Et l’élégant éclat
dentelé de la feuille morte du bouleau
Déjà les vestiges mouillés
de l’automne en haillons
Viennent éteindre tes
fragiles espoirs consolateurs
Vieillesse frileuse déjà
le gris à la mode s’affiche
Sur le visage
renfrogné d’une après-midi indolente
Sortiras-tu ta
philosophie de comptoir de sa soupente
Où seras-tu Sénèque stoïque
et brillant qui se fiche
De la cigüe ?
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