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Givre du jour
Sur la peau de la terre sous ta douceur glacée
Velours de la nuit voyageur de passage
Le soleil craintif sous les brumes se pose à peine
Comme l’oiseau inquiet dans le train d’hiver
Vaillants et sombres les arbres se dressent
Présents flamboyants aux ramures emperlées
Effleurés de saison à peine ils se dressent
Dans l’amitié émue du regard revenu au pays
Être ici dans l’instant éphémère galet qui sombre
Vivre l’ampleur d’un souffle neuf sous l’aiguillon
De ce matin nouveau-né de fraîcheur
Mains offertes au jour aux éternités du soleil
Vivre
dimanche 15 février 2009
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