Des velléités de printemps encore souvent déçues… mais comment ne plus croire à son éternel retour et au chant des oiseaux qu’abrite le secret d’une ombre légère ?
PREMIERE SAISON
Dans le soleil indécis, dans le bleu espéré, la blancheur du nuage,
Entrevoir, le cœur ravi, marmotte à demi dans l’hiver encore,
La transhumance espérée bientôt, vers les frêles verdures
Où le pas s’enhardit, où chevreuil et oiseau s’aventurent.
Quand s’ouvre le paysage qui dit plus fort ses couleurs,
Et qu’appellent les chemins où demain parleront les dieux,
Où le printemps triomphera à haute voix d’oiseaux
Viendra le soleil dans le bleu espéré où blanchit le nuage.
La transhumance bientôt s'en ira vers les frêles verdures,
Avec la vie à l’unisson qui aux frissons fera guerre,
Ivre à plein verre de l’air des futaies restaurées,
Des émeraudes hardies de tous les bourgeons cirés.
Où le pas s’aiguillonne, où chevreuil et oiseau s’aventurent,
La peine est plus douce au cœur dans l’ombre endolorie,
L'humeur est en musique, la saison s’allume et sourit ;
Au soleil l’espoir s'apprête et déjà les jours nous transfigurent.
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