Ecoutez voir ! Il fait beau chez Albeniz et à l'Alcazar, il fait frais auprès de la fontaine aux lions...
ALBENIZ
Sur la plaine du patio le jet d’eau verse sa palme
Sur l’émail trop fleuri d’arabesques mouillées
Les femmes secrètes dans l’ombre verrouillées
Sont à la fenêtre voilée de rose calme
La musique déborde près des lions sages
Fraîche aux bras nus des lavandières
La fontaine émiette tous ses diamants dans l’air
L’esprit sans bagage au soleil fait des voyages
Une pluie de sucres d’orge en fleur de faïence
Rouge rebondit en vagues de rossignol
Songe d’émail léger crépuscule espagnol
L’enfant orange et sable éclabousse l’été
L’oiseau tranche l’air comme un mage envoûté
Qui sait de l’harmonie la très secrète science
Sur l’émail trop fleuri d’arabesques mouillées
Les femmes secrètes dans l’ombre verrouillées
Sont à la fenêtre voilée de rose calme
La musique déborde près des lions sages
Fraîche aux bras nus des lavandières
La fontaine émiette tous ses diamants dans l’air
L’esprit sans bagage au soleil fait des voyages
Une pluie de sucres d’orge en fleur de faïence
Rouge rebondit en vagues de rossignol
Songe d’émail léger crépuscule espagnol
L’enfant orange et sable éclabousse l’été
L’oiseau tranche l’air comme un mage envoûté
Qui sait de l’harmonie la très secrète science
dimanche 22 mars 2009
1 commentaire:
Mille, deux mille ans avant nous
dans la cité dont tu évoques le nom
des passants y passaient
et le rêve avait déjà raison ...
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