mardi 18 septembre 2012




RENCONTRE DANS LE MIROIR

Je me suis rencontré tel Ulysse inquiet
Lorsque le compas s'enivre en quête d'égarement
Découvrant l’inconnu des cavernes d’ombre et de hasard
En quête d'Ithaque patiente où la fileuse attend
 
Où sur l’air de nouvelles senteurs
Parmi les jacinthes attroupées
On est la mousse et les yeux du chevreuil
Quand chaque frondaison est la porte du ciel
 
Dans mon poème je me suis rencontré
Cherchant le Paradis
Les eaux d'innocence et leur lumière
Cherchant un monde nouveau-né



vendredi 14 septembre 2012




On m'a dit récemment qu'aborder mes poèmes n'est ni évident ni facile. Les écrire est mon plaisir, mais l'important c'est que quelqu'un les rencontre. Les lecteurs ou les auditeurs leur donnent vie. Je crois que dans ce poème-ci la rencontre est aisée : en écrivant un poème, je me cherche et je me rencontre, explorateur changeant et inchangé.
Bien sûr, chacun fait son poème en le lisant, dit-on, mais si l'on n'y trouve pas d'écho, s'il y a devant les mots comme un rideau, à quoi bon l'avoir écrit ? 
Ou alors, il convient d'être en laboratoire, dans un splendide isolement ou disséqué à l'université. Un peu triste d'être reclus, si l'on n'est pas moine.
Je crois que rêve et fantaisie ont leur place en poésie. Verlaine et Rimbaud ont ouvert la route sauvage des poésies. Il y a aussi la voie farfelue ! Je ne suis pas Christophe Colomb. Ma route est celle des pays où la musique des vers espère semer dans l'âme émotion,évasion et beauté.  

Aucun commentaire: