samedi 13 octobre 2012

en noir et gris




Frissons

J’ai mis le monde en prison
Le monde inutile
Quatre murs mouillés de nuages
Lui parlent en noir et gris
Je n’entends pas l’arbre d’automne
Je n’entends plus l’or de ses cris
J’entends le vent à l’haleine de guerrier

Du monde je suis le prisonnier
Quatre murs trempés de nuages
 Leurs mots sont noirs et gris

Sur la vitre il pleure des tristesses 
Sur le gazon les feuilles mortes s’embrument
Elles n’ont que chrysanthème
Et Toussaint à la bouche

samedi 13 octobre 2012




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