J’AI PENSE A LEAUTAUD
« La
première patrie, quand on est ici-bas, c’est la vie »
Paul Léautaud
Le soleil ne fut que passage dommage
L’œil sur l’ordinateur j’agis sans m’agiter
Chopin le fidèle déploie ses ailes
La symphonie même funèbre
M’emporte au-delà des ténèbres
Amie facile et domestique
Chaude comme le chat au chaud du cœur
J’avance dans le poème à petits pas
Je dis j’écris Des pensées Je respire
C’est juste ça Je respire
Mieux qu’un dernier soupir
La mort est le chat familier de décembre
Peut-être faisons-nous de plus près connaissance
J’ai ouvert la porte on dirait
Mais derrière un buisson d’épines je garde mon royaume
L’œil sur l’ordinateur j’agis sans m’agiter
Chopin le fidèle déploie ses ailes
La symphonie même funèbre
M’emporte au-delà des ténèbres
Amie facile et domestique
Chaude comme le chat au chaud du cœur
J’avance dans le poème à petits pas
Je dis j’écris Des pensées Je respire
C’est juste ça Je respire
Mieux qu’un dernier soupir
La mort est le chat familier de décembre
Peut-être faisons-nous de plus près connaissance
J’ai ouvert la porte on dirait
Mais derrière un buisson d’épines je garde mon royaume
mercredi 28 décembre 2011